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Raphael Confiant | |
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Martinique | |
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Raphael confiant |
Biography
Biographie de Raphael Confiant Martinique
Dans roman autobiographique ‘Ravine du devant-jour’ aux éditions Gallimard; Raphaël confiant nous révèle une partie de son enfance. Il est né le 25 janvier 1951 à Le Lorrain à la Martinique. Son arrière grand-père maternelle, possèdait une cinquantaine d’hectare de canne à sucre et une distillerie qui ferma ses portes en les années 50. Raphaël Confiant se souvient bien de cette odeur de Rhume. Son père originaire de Fort-de-France, le grand-père paternel était d’origine africaine et sa grand-mère chinoise. Ils étaient des commerçants dans le centre ville, plus tard ses parents, son père mathématicien et sa mère institutrice vivaient dans le quartier Coridon. En 1988, après avoir publié 5 livres en créole, Raphaël Confiant passe au français et publie Le Nègre et l'Amiral (éditions Grasset), roman traitant de la Deuxième Guerre mondiale aux Antilles, qui est un succès éclatant. Suivront une trentaine d'ouvrages dont beaucoup seront couronnés par des prix (Prix Novembre pour Eau de Café en 1991 ; Prix Casa de Las Amricas pour Ravines du Devant-Jour en 1993 ; Prix de l'Agence Française de Développement en 2010 pour L'Hôtel du Bon Plaisir, etc.). Diplômé de l’Institut d’études politiques en relations internationales d’Aix en Provence et d'anglais à la Faculté des Lettres de cette même ville, il y a fait ses études supérieures entre 1969 et 1974. Raphaël Confiant est le premier martiniquais à avoir publié un roman en créole : Bitako-a (1985) aux éditions du GEREC. Il a été membre du premier journal entièrement en créole des Petites Antilles, Grif An Tè, qui a duré 4 ans et a publié 52 numéros. En 1986, il obtient un Diplôme d’études approfondies en langues à l’université de Rouen. En 1989 paraît un manifeste littéraire intitulé ÉLOGE DE LA CREOLITÉ, signé par Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant. Le mouvement littéraire dit "de la Créolité" vient d'être lancé et connaîtra un succès français, puis européen et enfin mondial. Traduit dans une quinzaine de langues, ce manifeste est aujourd'hui étudié dans la plupart des universités des États-Unis et du Canada. Raphaël Confiant présente un Doctorat en Langues et Cultures Régionales à l’Université 2 des Antilles et de la Guyane en 1994. Il a également publié le premier dictionnaire du créole martiniquais (éditions Ibis Rouge, 2007) Raphaël Confiant est aussi un militant journalistique et écologique de la première heure. Au plan journalistique, il a participé à la création de Grif Ante , dela tribune des Antilles. Au plan écologique, il a été parmi les fondateurs de l’ Assaupamar -Association pour la Protection de l'Environnement de la Martinique et est actuellement membre de l'association "ECOLOGIE URBAINE". Il est aujourd'hui membre du comité directeur du mouvement « Bâtir le pays de Martinique ». Depuis trente ans, il multiplie les travaux en et autour de la langue et la culture créole, s'intéressant aux devinettes créoles, aux proverbes, aux contes ainsi qu'au versant didactique de cette question puisqu'il est maître de conférences en langues et cultures régionales à l'Université des Antilles et de la Guyane. Informations complémentaires sur raphaël confiant
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Bibliography
En 2000 : Le Cahier de Romance, récit Le Galion, Canne, douleur séculaire, ô tendresse, album, en collaboration avec David Damoison, Prix du livre insulaire, catégorie beaux-livres En 2001 Brin d'amour, roman, En 2002 Nuée ardente, récit En 2003 Le Barbare enchanté, récit, En 2004, La panse du chacal, roman Prix des Amériques insulaires et de la Guyane En 2005, Adèle et la pacotilleuse, roman En 2006, Trilogie tropicale, roman En 2006, Nègre marron, roman, En 2007, Chronique d'un empoisonnement annoncé, (Collectif) En 2007, Chlordécone 12 mesures pour sortir de la crise, (Collectif) En 2007,Case à Chine, roman, En 2008 Les ténèbres extérieures, roman, En 2008, Black is Black, roman En 2009Le chien fou et le fromager, roman En 2009 L'Hôtel du Bon Plaisir, roman, En 2010, La jarre d’or, roman En 2010 L’ Emerveillable chute de Louis Augustin et autres nouvelles En 2010 Citoyens au-dessus de tout soupçon, roman policier, Caraibéditions. En 2011 Les Saint-Aubert - L'en-allée du siècle (1900-1920) En 2012 Rue des Syriens, édition Mercure de France En 2013 Bal Masqué à Békeland En 2014 rédition du polar Citoyens au-dessus de tout soupçon chez Galllimard En 2014 Les Saint-Aubert les trente-douze mille douleurs
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Literary critic
" Être chercheur caribéen " de Raphaël Confiant
La position du chercheur caribéen natif n’est pas des plus aisées dans la mesure où il est confronté à une sorte de triple contrainte qui peut le paralyser.
La contrainte axiologique
Tout d’abord, comme tout chercheur en Lettres, Arts et Sciences humaines et sociales, de quelque pays qu’il soit, il est sommé de se soumettre à ce que Max Weber appelle la «neutralité axiologique», chose difficile dans la mesure où, au contraire du chercheur en sciences dites «dures», il est partie prenante de la réalité qu’il étudie. Weber soulignait, en effet, le fait que ladite réalité est infinie alors que le chercheur, lui, est un être fini, et que par conséquent, il est contraint de découper au sein de celle-ci un domaine, un secteur ou un objet d’étude à partir de présupposés qui, eux, ne sont pas scientifiques. S’il y a cent fois plus de thèses ou d’ouvrages consacrés à Balzac qu’à Mérimée, pour prendre un exemple, ce n’est pas parce que le premier est objectivement plus digne d’intérêt que le second, mais bien parce que l’institution littéraire française a consacré Balzac comme un auteur majeur et Mérimée comme un auteur mineur. Aucun chercheur en sciences dites «molles» (celles qui se prêtent difficilement aux critères de falsifiabilité tels que les énonce un Karl Popper, par exemple) ne saurait échapper totalement au poids des diverses institutionnalisations qui, au fil du temps, se mettent en place au sein du corps social. L’important est qu’il en soit conscient et qu’à un moment où un autre, il interroge ce qui peut être défini comme une contrainte de départ. Mais à côté du phénomène d’institutionnalisation intervient également la subjectivité du chercheur lequel décide d’étudier tel auteur, tel mouvement d’idée ou tel fait social plutôt que tel autre: il peut préférer Balzac à Mérimée et donc se consacrera à Balzac. L’exercice de ce qui est rien moins qu’une préférence n’a, de toute évidence, rien de scientifique. Selon Weber (1965 : 134):
«Il en résulte que toute connaissance de la réalité culturelle est toujours une connaissance à partir de points de vue spécifiquement particuliers. Quand nous exigeons de l’historien ou du spécialiste des sciences sociales la présupposition élémentaire qu’il sache faire la distinction entre l’essentiel et le secondaire et qu’il possède les points de vue nécessaires pour opérer cette distinction, cela veut tout simplement dire qu’il doit s’entendre à rapporter – consciemment ounon – les éléments de la réalité à des «valeurs universelles de la civilisation» et choisir en conséquence les connexions qui ont pour nous une signification. Et si resurgit sans cesse l’opinion affirmant que ces points de vue se laisseraient «tirer de la matière même», cela ne provient que de l’illusion naïve du savant qui ne se rend pas compte que dès le départ, en vertu même des idées de valeur avec lesquelles il a abordé inconsciemment sa matière, il a découpé un segment infime dans l’infinité absolue pour en faire l’objet de l’examen qui seul lui importe». read more
Critique à propos de Raphael Confiant.
Raphaël Confiant a donc un jour décidé d'écrire pour redonner un visage à une culture antillaise défigurée par la brutalité de l'histoire. Durant de nombreuses années (douze ans) il produira des textes en créole. À travers cinq romans, il tente de se réapproprier une langue dénigrée par le colonisateur. Malgré une certaine condescendance et parfois même un certain mépris de ses compatriotes, il ne lâche pas prise, l'homme est pugnace. Du fétichisme et de la noblesse de la langue française, il n'en a que faire. Ses livres en créole publiés à compte d'auteur dépassent rarement les 300 exemplaires, son compte en banque est alors dans le rouge mais il n'est pas question pour lui d'abandonner. Défendre le créole est devenu une mission. L'écrivain est exalté. En savoir plus sur Montray Kreol article de Thierry Caille le 16 novembre 2010. ![]() La Martinique, une terre promise pour de nombreux exilés qui, comme Wadi ou son oncle Bachar, quittent leur pays à la recherche d’une vie moins misérable. Wadi vient du village de Halabiyah en Syrie, touché par une sécheresse qui pousse régulièrement ses habitants à se cotiser pour faire partir leurs meilleurs fils vers un espoir d’existence meilleure. On suit l’installation et la vie quotidienne de ces déracinés sur la 1ère moitié du XXème, avec la douleur de l’exil, la séparation des leurs, la nostalgie, et puis les enfants qui naissent sur la terre d’adoption, leurs nouvelles racines qui y poussent. "Rue des Syriens"
auteur : Raphaël Confiant
éditions Mercure de France
La rue des Syriens, où se déroule l’essentiel de l’histoire, c’est la rue François-Arago, colonisée par les Levantins depuis la fin du 19ème : « Porte du Levant en terre d’Amérique. Minuscule brèche qui permettait à ceux, les autochtones, qui l’arpentaient de pénétrer comme par effraction dans cet Orient que la plupart avaient peine à imaginer, et aux autres, les nouveaux venus, de s’immerger dans la frénésie créole, héritière du génocide des Amérindiens, de l’esclavage des Noirs et de l’engagisme des Asiatiques. Nouveau monde dans lequel tous les peuples de la terre, toutes les langues, toutes les religions, tous les imaginaires s’entrechoquent, s’entremêlent, se démêlent, s’enroulent, fusionnent, éclatent en trente-douze mille morceaux qui se recollent en imprévisible mosaïque ».
A travers cette chronique le lecteur découvre un peuple aux origines variées – terres d’Afrique, pays du Levant, Europe – les traditions des uns et des autres, les mélanges et les ostracismes, l’apprentissage de la vie tous ensemble. read more
21 juin 2013 le troisième polar de Raphaël Confiant
« Bal masqué à Békéland», la troisième aventure du détective Jack Teddyson vient de sortir en librairie alors qu’on annonce le premier tome de ses aventures («Citoyens au-dessus de tout soupçon») dans la collection poche Folio policier. Quel succès! Pouvez-vous nous rappeler comment est née cette aventure caribéenne?
R. CONFIANT: en fait, cette aventure a commencé et s’est arrêtée en 1997 lorsque feue Simone Gallimard m’avait proposé d’écrire un polar au éditions Mercure de France. Ce que j’ai fait: il s’agit du «Meurtre du Samedi-Gloria» paru en 1997. Mais je n’ai pas continué l’aventure car je ne me sentais pas vraiment prêt pour aborder ce genre littéraire. Peut-être étais-je aussi imbu de certains préjugés à son endroit... C’est Florent Charbonnier, le patron de Caraibéditions, qui en 2010, très longtemps après donc, a réussi à me convaincre de l’intérêt du polar pour décrire la réalité antillaise. De nos conversations est né le personnage du détective Jack Teddyson, de son vrai nom, Raymond Vauban, personnage déjanté qui compte plus sur sa compagne, ses maîtresses ou ses amis, voire même sur le hasard, pour parvenir à boucler ses enquêtes, même s’il n’est pas dépourvu de flair. C’est le contraire du détective sûr de lui et qui mène ses enquêtes tambour battant! Je ne pensais pas qu’il connaîtrait un tel succès et le fait que Folio en ait acheté le tome 1 me réjouit puisque Folio c’est Gallimard et que le Mercure de France est une branche de Gallimard. Cela prouve en tout cas qu’un éditeur basé aux Antilles peut faire du bon travail et j’encourage mes collègues écrivains à donner des textes à nos éditeurs locaux sans pour autant négliger ceux de l’Hexagone.
Comment pensez-vous que la communauté békée réagira à la sortie de ce polar?
Écoutez, je ne suis pas dans la tête des Békés et puis tous les Békés ne vivent pas au cap-Est, loin de là! En tout cas, dans ce bouquin, il y a des Békés salauds, des Békés normaux, des Békés gentils etc... Il ne s’agit pas du tout d’une vision caricaturale du monde Béké dont je rappelle qu’il fait partie de la société martiniquaise que nous le voulions ou non. Mais ce n’est pas parce qu’un Béké est un Martiniquais que cela abolit pour autant la lutte des classes! C’est là ma divergence fondamentale avec l’association «Tous Créoles». Daussault, tout comme l’ouvrier qui bosse dans son usine, sont bien français tous les deux, ça n’empêche pas l’ouvrier de lutter contre son patron. Donc reconnaître que les Békés sont des Martiniquais ne signifie absolument pas cesser immédiatement de lutter contre ceux qui parmi eux sont des exploiteurs. Bien au contraire! C’est même parce qu’ils sont des Martiniquais qu’il faut être plus sévère envers eux qu’envers des patrons étrangers. read more
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Translation
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Extract of book
Extrait de " Rue des Syriens " © Raphaël Confiant La Martinique, une terre promise pour de nombreux exilés qui, comme Wadi ou son oncle Bachar, quittent leur pays à la recherche d’une vie moins misérable. Wadi vient du village de Halabiyah en Syrie, touché par une sécheresse qui pousse régulièrement ses habitants à se cotiser pour faire partir leurs meilleurs fils vers un espoir d’existence meilleure. On suit l’installation et la vie quotidienne de ces déracinés sur la 1ère moitié du XXème, avec la douleur de l’exil, la séparation des leurs, la nostalgie, et puis les enfants qui naissent sur la terre d’adoption, leurs nouvelles racines qui y poussent. ![]() « Porte du Levant en terre d’Amérique. Minuscule brèche qui permettait à ceux, les autochtones, qui l’arpentaient de pénétrer comme par effraction dans cet Orient que la plupart avaient peine à imaginer, et aux autres, les nouveaux venus, de s’immerger dans la frénésie créole, héritière du génocide des Amérindiens, de l’esclavage des Noirs et de l’engagisme des Asiatiques. Nouveau monde dans lequel tous les peuples de la terre, toutes les langues, toutes les religions, tous les imaginaires s’entrechoquent, s’entremêlent, se démêlent, s’enroulent, fusionnent, éclatent en trente-douze mille morceaux qui se recollent en imprévisible mosaïque ».
Citoyens au-dessus de tout soupçon de Raphaël CONFIANT
La collection « Polar » de Caraïbe éditions va se voir étoffée de deux nouveaux titres, d’ici la fin de l’année 2010. Le développement de cette collection est important car le polar est un genre littéraire qui rend facilement compte de la réalité sociale d’un pays, et c’est précisément ce que notre maison d’édition cherche à révéler à travers toutes ses publications. Si ce genre fut longtemps associé à une culture populaire, il a acquis au cours de la dernière décennie, ses lettres de noblesse et il a largement étendu son lectorat auprès de toutes les classes sociales. Ceci a contribué à susciter l’intérêt d’un nombre croissant d’auteurs « classiques », notamment celui de Raphaël Confiant qui s’est enfin décidé, pour notre plus grand bonheur et celui des lecteurs, à faire évoluer ses personnages dans l’univers noir du polar. Dans son premier roman policier, Raphaël Confiant nous offre ainsi, à la sauce antillaise, tous les ingrédients du genre - crime, mobiles, enquêtes, suspects et coupables – dans une Martinique très loin des clichés, le tout avec une écriture plus libérée et un style percutant. à lire entrevue avec l'auteur sur Montraykreyol
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Quotations
Les citations et articles politique de Raphaël Confiant
Je lance un appel solennel aux intellectuels d’Afrique noire et des Caraïbes afin qu’ils usent de toute leur influence pour amener leurs différents gouvernements à rompre sans délai toute relation diplomatique avec l’entité sioniste. Ce que subissent les Gazaouis n’est, en effet, que le premier holocauste du XXIe siècle.Nous ne sommes ni Arabes ni musulmans, diront certains. Ce à quoi je répondrai que ce ne sont ni les Arabes ni les musulmans que nous devons défendre, mais un peuple qui été chassé de sa terre natale il y a 60 ans et que le voleur continue à martyriser aujourd’hui encore.Tous les peuples dont la dignité est bafouée, tous les peuples que l’on écrase sont nos frères : Tchétchènes, Tibétains, Corses, Basques, Kanaks, Quechuas, Haïtiens, Tsiganes, Berbères, Pygmées, Aborigènes, Inuits etc... L’Afrique noire et la Caraïbe doivent suivre l’exemple du Venezuela sans délai ! à lire sur les indigenes de la république 8 janvier 2009 article de Raphaël Confiant.
Littérature-monde, fable post-coloniale et poétiques métisses chez Mohammed Dib et Raphaël Confiant à lire sur Potomitan Littérature du monde enjeux et perspectives * Palais de la culture Alger du 23 au 26 février 2009.
Confiant, Raphaël. - Aimé Césaire : une traversée paradoxale du siècle .1993 à lire sur : Persée
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Prize
Prix littéraire francophone 2012-2013
Prix Littéraire de L AFD 2010.
Le Prix Littéraire de l'Agence Française de Développement (AFD) récompense chaque année un écrivain apportant son éclairage sur les pays du Sud ou les collectivités d’Outre-mer dans lesquels l’Agence intervient. Ce prix souligne l’attachement de l’AFD aux cultures de ces pays et l'implication de ses collaborateurs auprès de leurs populations. Il exprime également l’importance accordée au développement dans toutes ses dimensions, y compris culturelle.
Le prix littéraire de l’Agence Française de Développement 2010 est décerné à Raphaël Confiant pour son roman « L'hôtel du bon plaisir ». Raphaël Confiant est aujourd'hui l'un des chefs de file du mouvement littéraire de la créolité. Le Prix Arc-en-Ciel et le Prix Carbet des Lycéens ont été décernés ce mois de janvier 2003 à deux écrivains martiniquais, respectivement Raphaël Confiant et Roland Brival. Le Prix Arc-en-Ciel est un prix littéraire décerné par la radio de la région parisienne Média Tropical pour promouvoir la littérature créole francophone. Cette année il revient à Raphaël confiant, romancier et érudit créole, pour son roman "Morne Pichevin", éditions Bibliophane, version française du roman exclusivement en créole "Bitako-a".
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Le premier polar de Raphaël Confiant, "Citoyens au-dessus de tout soupçon..." paru aux Editions Caraïbéditions en 2010 vient d'être republié chez Gallimard, dans la collection Folio Policier. A noter qu'il est très rare qu'un ouvrage paru chez un petit éditeur soit republié au sein de la collection poche d'une des grandes maisons d'édition parisienne. Bravo à Raphaël que le journal Marianne décrivait récemment comme "un des écrivains majeurs de la littérature francophone". avril 2014. |