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Contact Info
Patrick-Durand-Peyroles | |
Bourneau | |
France | |
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Patrick Durand Payroles |
Biography
Biographie de Patrick Durand-Peyroles
Né en 1958, son esprit s’élève au-dessus des grandes plaines du Midwest, d’une petite ville appelée Mitchell et une part de lui reste dans le grand Cayon de la région du Verdon, sud de la France, les deux pays font partie intégrante de lui-même et apparaissent dans les écrits de Patrick. Il est parle et écrit couramment le français et l’anglais. Patrick écrit dans les univers de science-fiction et fantastiques, un œil toujours au-dessus de la ligne d’horizon vers l’Amérique et le Dakota.
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Bibliography
Comme auteur, j'ai écris 4 romans en français. L'Enfant, le Verdon et la Prairie (ed. La Découvrance 6 mai 2007). ISBN: 978-2-84265-522-8. le premier roman
Agé de huit ans, Thomas Meylans souffre d'étranges malaises. Le corps médical ne parvient pas à traiter les symptômes. Fréquemment hospitalisé à Marseille - où son père est journaliste - l'enfant se réfugie peu à peu dans un univers imaginaire. Il inscrit, sur son tableau, une suite de lettres et de chiffres sans signification apparente. En désespoir de cause, les Meylans fouillent leur passé familial et retrouvent la trace d'un aïeul originaire de la vallée du Verdon, aventurier égaré dans la grande Prairie du Dakota,...
William Kassenef et le vaisseau truqué (ed. La Découvrance) ISBN: 2842656261/2-84265-626
L'histoire est sans doute imaginaire, la ville qui sert (en partie) de décor l'est beaucoup moins. Tout le monde connaît au moins de réputation La Rochelle, la cité rebelle de l'Atlantique, avec ses deux tours qui gardent l'entrée de son vieux port et la tour de la Lanterne à la silhouette caractéristique. C'est au pied de cette belle tour que se situe la fameuse demeure Kassenef, dont l'entrée donne sur la pittoresque rue Sur-les-murs et s'étend jusqu'à la rue Saint-Jean du Pérot. Établis dans cette cité depuis des siècles, les Kassenef semblent connaître quelques secrets jalousement gardés. Cette saga porte son nom et c'est bien normal, car toutes ces histoires à dormir presque debout malgré la gîte, ont pour héros un petit garçon d'à peine quatorze ans (au début de la série), rouquin, boutonneux et porteur de lunettes. Solitaire, rêveur, pas mauvais élève même s'il peut faire mieux selon les avis de ses professeurs et les espoirs de ses parents, William Kassenef a une passion : la mer ! Il a de quoi tenir : depuis des générations qui se perdent dans la nuit des temps, il y a toujours eu des Kassenef quelque part sur l'eau salée. D'ailleurs, l'on prétend que ce patronyme, qui signifie casse des nefs, fût donné jadis à un illustre ancêtre pirate. William Kassenef et la revanche de Robert Black-Eyes (ed. La Découvrance) Ce deuxième épisode des aventures de William Kassenef se déroule une quinzaine de jours juste après la fin des vacances, donc du premier tome... Ainsi, pas de répit pour les parents, ni pour ce pauvre William et sa petite soeur Lisabeth. Extrait (provisoire) du premier chapitre. William-kassenef and black-eyes's reve Aventures fabuleuses d'un flibustier (self publishing)
En plus de mon travail d'écriture, je suis éditeur professionnel. Je publie en français et en anglais. Cette maison d'édition présente plusieurs collections : histoire, théâtre, littérature, policiers, science-fiction... Un catalogue ouvert autant sur la re-découverte d'auteurs classiques que de textes inédits d'auteurs contemporains: Patrick-Durand-Peyroles Editions FR
La passion du livre dans tous ses états.
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Literary critic
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Translation
About Patrick Durand-Peyroles. Born in 1958 with his spirit soaring above the Great Plains of the Midwest, from a small town called Mitchell, and his other part from the Canyon de Verdon’s region, both countries which he's belonging, are always present in the Patrick's works. English/French speaker, he writes in English and French. As a writer, I have written 4 novels in French. L'Enfant, le Verdon et la Prairie (ed. La Découvrance) William Kassenef et le vaisseau truqué (ed. La Découvrance) William Kassenef et la revanche de Robert Black-Eyes (ed. La Découvrance) Aventures fabuleuses d'un flibustier (self publishing) Besides the writing job, I am a professional publisher I publish both English and French literature This bicultural publishing company present several collections: history, theatre plays, French and English literature, thrillers, sci-fi, fantasy ... An open catalogue as the rediscovery of classical authors as unpublished texts by contemporary authors. Patrick Durand-Peyroles is also novelist published by other publishers.
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Extract of book
L'enfant, le Verdon et la Prairie (La Découvrance - isbn 978-2-84265-522-8) ... Les Salles-sur-Verdon, ce joli village qui domine un grand lac aux eaux bleu turquoise, enveloppé de collines et de montagnes annonçant les Alpes proches, est le berceau de la famille de Philippe Meylans. -Autrefois, dans sa jeunesse, ils habitaient une vieille campagne, l’Écluse, ferme située en contrebas du village, dans la vallée. Aujourd’hui, tout cela a disparu. L’Écluse effacée de la carte à coups de bulldozer, le vieux village rasé, l’église dynamitée… Seul le pont romain avait échappé au désastre et gisait encore au fond de l’eau. Pour la famille, comme pour l’ensemble des habitants de cette vallée du Verdon, ce fut une époque douloureuse à vivre, hésitant entre résignation et opposition. Le patrimoine et le fruit du labeur de plusieurs générations disparaissaient pour faire place au progrès. Un barrage, élevé en travers du goulet de Baudinard, en aval de Fontaine-L’Évêque, noya définitivement la vallée durant l’été 1974, créant un lac très étendu, devenu aujourd’hui une grande attraction touristique de -l’« arrière-pays », à proximité immédiate des non moins célèbres Gorges du Verdon. Les parents de Philippe emménagèrent dans le nouveau village des Salles, rebâti à peu de distance de l’ancien, au-dessus des eaux du lac. La maison neuve, bien plus confortable que celle de L’Écluse, n’avait guère convenu au début. Les Meylans hésitèrent longtemps avant d’y demeurer. Il ne leur restait plus rien de l’héritage ancestral. Seul l’encadrement de la porte d’entrée, en belle pierre ouvragée, provenait de L’Écluse : il fut soigneusement démonté et intégré à la nouvelle -construction. De nombreuses maisons du nouveau village incorporèrent ainsi d’anciens éléments, modestes témoignages architecturaux prélevés sur des constructions démolies. Il en fut de même pour la vieille fontaine de l’ancienne place, installée près de la mairie et du vénérable lavoir, — témoin discret du commérage des bugadières — remonté pierre à pierre… Souvenirs poignants… Lorsque Thomas venait, en été et en hiver, pour les vacances dans ce haut pays magnifique, les grands-parents ne laissaient pas entrevoir leur chagrin d’avoir quitté «en bas». Une grande photo aérienne, prise quelques années avant la démolition de L’Écluse, trônait sur la cheminée. Thomas, trop jeune pour avoir connu la demeure ancestrale, n’en avait le souvenir que par cette image et au travers des récits passionnés de son grand-père. Ce dernier aimait à lui parler de ses jeux, quand il était lui-même enfant, parmi les galets du Verdon, sous les vieilles arches du pont romain d’Aiguines, de ses parties de pêche toujours fructueuses, de ses promenades à la source de Fontaine-l’Evêque, et même du tournage de Jeux Interdits, un film devenu un grand classique… Il aimait lui faire partager les moments forts des travaux des champs, le battage des blés, la cueillette dans les vergers, les parfums d’essence de lavande s’échappant des alambics… Thomas adorait venir ici, goûtant avec délices le profond amour de ses grands-parents paternels. Du côté de sa mère, Céline, la famille appartenait à la petite bourgeoisie marseillaise. L’ambiance y était en général plus guindée, ses parents habitaient un appartement somptueux avec vue sur le parc Borely, lieu aseptisé où l’enfant ne trouvait guère sa place… Il préférait ces grands-parents sallois amoureux de leur terre… Thomas supporta parfaitement le voyage. Lorsque la voiture s’immobilisa devant la maison chérie, Thomas poussa des cris de joie, ce qui faisait chaud au cœur de ses parents ; il y avait si longtemps qu’il n’avait ainsi exprimé son bonheur ! Un sapin encombrait le salon, touchant de sa pointe le plafond trop bas. Il avait fallu pousser les meubles pour pouvoir loger ce roi des forêts. Jamais, il n’y avait eu d’arbre de Noël plus beau. D’habitude, les grands-parents se contentaient d’un modeste conifère posé sur le buffet… — Mon petit Thomas, dit sa grand-mère en l’étouffant presque dans ses bras… Ô mon petit Thomas… Elle pleurait, la Mami, en étreignant son petit enfant. — Je vais bien, lui dit Thomas, je suis heureux d’être avec vous tous ! Papi dit à son épouse : — Laisse-le donc respirer un peu, tu vas l’étouffer à force de le serrer ainsi… il ne va pas se sauver ! — Papi ! dit Thomas en se dégageant des bras chaleureux de la Mami… Mon Papé… Et il bondit dans les bras du grand-père qui dut reculer un peu pour amortir l’arrivée un peu brutale du petit garçon. — Quelle vigueur ! L’air du Verdon te donne des forces ! Ce jour-là, comme le soir et la nuit qui suivirent, Thomas était dans une forme apparemment excellente. Finalement, tous se félicitaient, en admirant l’enfant endormi sur son lit, de l’heureuse initiative de ce séjour dans l’arrière-pays. « La magie du Verdon ! », dit Papi, ne perdant jamais une bonne occasion pour glorifier son pays. Thomas voulut, dès le petit-déjeuner avalé, se rendre sur les bords du lac. Papi l’accompagna ; ce n’était pas très loin : à pied, il suffisait de suivre la rue, de traverser la place, de descendre un escalier et d’emprunter le chemin en pente qui longeait le terrain de camping, à travers un petit bois. La plage, à cette époque de l’année, était déserte. L’eau du lac, aussi plate qu’un miroir, fascinait Thomas. En face, les rebords boisés du plateau de Sainte-Croix, les Coustes, arrêtaient le regard. Vers le nord-est, de puissantes hauteurs dominant Moustiers-Sainte-Marie annonçaient les Alpes toutes proches… En face, le Montdenier ; plus à droite, les Gorges, que l’on ne pouvait voir d’ici, mais Thomas savait qu’elles étaient là… L’enfant posa une question à son Papi, alors qu’ils cheminaient paisiblement le long de la berge : — Sais-tu ce qu’est la Prairie ? — La prairie ?… Il y en avait une à L’Écluse, elle se situait par là. Le grand-père désignait du doigt une portion du lac. Il reprit : — Nous avions une prairie à L’Écluse, c’était un champ clos où mon propre père faisait paître ses moutons. Nous avions également un âne, un gentil Bourrik. Une prairie, c’est un terrain où les animaux vont pacager… — Non, c’est pas ça ! répliqua Thomas. Quand je suis malade et que mon esprit va ailleurs, je vois un Indien, qui me demande d’aller dans la Prairie, il pourrait m’y soigner ! C’est chef medecine… — Un Indien !… la Prairie !… Ah, oui, je comprends !… Celle-là est très loin d’ici, mon petit, de l’autre côté de l’océan Atlantique, en Amérique ! Le Papi ralentit son pas. L’enfant l’imita. Se posant sur une pierre, prenant Thomas sur ses genoux, en le serrant dans ses bras, le grand-père poursuivit : — Tu fais des rêves quand tu es malade ? — Je ne sais pas… J’entends et je vois des choses bizarres… Et Thomas lui expliqua comment il «voyait» la ferme de la Prairie, comment il «parlait» avec chef medecine, comment ce jeu devenait alors son univers de refuge lorsque les crises survenaient. — Avec vous, poursuivit Thomas, je me sens bien. Avec Maman et Papa aussi, je suis bien. Je pense que «ton» Verdon est magique et me fait aussi du bien. Le soir, Thomas ayant passé une journée délicieuse — il dormait paisiblement maintenant —, tandis que les deux femmes de la famille préparaient le réveillon du 24 décembre, le grand-père fit part de la confidence de son petit-fils. Philippe se réjouissait de la confiance que Thomas accordait à son grand-père, de cette confidence faite sur la grève, le matin. — Thomas souffre, c’est évident, dit Papi. Son esprit se réfugie continuellement dans un monde imaginaire tandis que son corps se bat pour lutter contre la maladie. Vous devriez en faire part à un spécialiste, un spi… j’sais-pas-quoi (Papi avait toujours eu quelques difficultés à prononcer psychologue…). — Son médecin, le professeur Laurent, nous en a effectivement touché quelques mots, répondit Céline. Mais nous n’avons pas souhaité contraindre Thomas à rencontrer encore une autre personne qui le questionnerait sur sa maladie. Nous désirons le laisser en paix. Après tout, si cette ferme est pour lui un réconfort, nous ne voyons aucun mal à ce jeu. Philippe ajouta : — Chez vous, il va pouvoir se changer les idées ! Nous pourrions aller à la messe de Minuit, faire quelques gentilles randonnées… sortir Thomas de son quotidien, sans trop le fatiguer tout de même. ... |
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William Kassenef et la revanche de Robert Black-Eyes (ed. La Découvrance) Prix du roman de plage le 16 juin 2011 Salon de Royan |
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