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Contact Info
Louise-Minster | |
lamentin | |
France | |
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louise minster blues |
Biography
Née le 25 novembre 1975 à Pointe à Pitre, en Guadeloupe, je suis de nationalité française. J’écris depuis l’âge de neuf ans des romans, des nouvelles et des poésies. J’ai pris plusieurs années pour me construire sur le plan littéraire et « Bébé Blues » montre les étapes par lesquelles je suis passée pour enfin trouver une cohérence. Je suis professeure de lettres modernes depuis 1996 au sein de l’éducation nationale. J’ai fait mes études en Martinique,fortement marquée par les auteurs du XIX eme siècle mais surtout par Aimée Césaire, c’est lors de sa disparition que le déclic de publier mes œuvres est arrivé. J’ai été primé lors de différents concours poétiques. J’ai également été premier prix universitaire de la nouvelle au niveau Antilles Guyane.. Passionnée d’art en tout genre, je peins des paysages et des tableaux de type impressionnistes. Rassembler tous ces textes et leur trouver une cohérence sans dissonance a été un travail de longue haleine mais combien passionnant.
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Bibliography
Nouveau ! mai 2014
Eva, tueuse à gages, est contactée par un mystérieux inspecteur de police afin d'éliminer les meneurs du crime organisé dans la région de Pointe-à-Pitre. Mais d’exécutions en exécutions, la voilà devenue proie, chassée à son tour par un ennemi qu'elle doit identifier avant qu'il ne soit trop tard... Cliquez sur la couverture pour vous procurer le livre.
Ce récit est l'histoire d'une vie aux Antilles de l'enfance à l'âge adulte. C'est le retour avec émotion sur les instants de souffrance, de doute et d'espérance qui ont jalonné ce parcours. L'auteur revient avec émotion sur sa vie en Guadeloupe. Cette écriture sincère, authentique et sensible donne toute sa dimension à un récit poignant qui au fil des pages se révèle comme un moyen de tirer un trait définitif sur les tourments du passé.
Bébé blues Louise Minster novembre 2013 ISBN 978-2-343-01779-2 118 pages
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Literary critic
Un bel article dans ISUU - Tropic Bébé Blues ou une enfance crépusculaire.
Ces Antilles qui ont faim, ces Antilles grêlés de petite vérole, dynmitées d'alcool... eschare sur la blessure des eaux, des martyres qui ne témoignent pas, des fleurs de sangs qui se fanent et s'éparpillent comme des cris de perroquets babillards.... read on line
Un style autobiographique: une plongée dans l’enfance
Cette auteure guadeloupéenne de 38 ans, aujourd’hui Professeur de lettres modernes, nous livre ses souvenirs et son intimité, et remplit ainsi un devoir de mémoire. Face à son histoire, force est de regarder de face nos identités sociale, familiale, féminine, nos relations interpersonnelles, nos façons d’aimer, notre appartenance aux lieux et groupes. Finalement, quoi de plus riche que le monde de l’enfance ? read more on tropikalljam.com
Bébé blues ou « une vie de maronne », selon Louise Minster 28 oct 2013 Avec Bébé blues, Louise Minster vient doter la collection "Rue des écoles" des éditions l’Harmattan d’une nouvelle chronique de la vie d’une femme. Cette vie, c’est en l’occurrence celle d’une Guadeloupéenne qui expose avec acuité sa « vie de maronne ». Louise Minster est professeure de lettres modernes et s’est déjà fait remarquer pour ses écrits. Pour ce premier roman, elle a choisi le genre autobiographique, une forme qui confère à son récit le ton confidentiel qui devrait inciter à la suivre dans son « retour avec émotion sur les instants de souffrance, de doute et d’espérance qui ont jalonné ce parcours ». Des souvenirs à travers lesquels elle éclaire de ses évocations « une vie aux Antilles de l’enfance à l’âge adulte ». De ce fait, le livre promet de laisser au lecteur une occasion de s’immerger dans l’univers de l’auteur. Le titre lui-même, Bébé Blues, revêt le caractère du voyage émotionnel. Louise Minster en explique la pertinence : « formé sur un anglicisme, il s’agit d’un jeu de mots. On pourrait dire que c’est le mal-être de mon enfance qui m’a poussé à écrire, d’où le mot blues comme dans l’expression ‘avoir le blues’. C’est le blues du bébé, de l’enfant ». Plus que ce regard rétrospectif, le roman résulte d’une« écriture sincère, authentique et sensible qui donne toute sa dimension à un récit poignant qui au fil des pages se révèle comme un moyen de tirer un trait définitif sur les tourments du passé », comme le résume le descriptif. Mais il ne s’agit pas seulement d’une évasion vers les souvenirs pour l’héroïne à la « vie de marronne ». Comme l’explique l’auteur à e-Karbe, « c’est une vie décalée avec des péripéties à chaque page. Le récit, très rythmé, combat l’ennui ou la difficulté de lire un roman. Mon héroïne est une femme curieuse de la vie avec une soif de savoir et de connaissance, mais elle joue souvent de malchance, ce qui l’oblige à affronter un monde difficile. Cependant, elle trouve le moyen de laisser la place au rêve et à l’imagination ». Un travail de mémoire ambitieux Outre la quête qui a porté la mise en œuvre de ce roman, il a également fallu un élément déclencheur à une Louise Minster qui conserve son audace de poète. La décision de s’exprimer n’a pas été moins que la disparition de l’une des plus grandes figures de la poésie de ce siècle : Aimé Césaire. Comme le début d’un processus pour l’auteur de Bébé blues : « commencé dans les années 90, l’écriture de ce roman s’est arrêtée. Il était donc inachevé, le déclic est venu avec la disparition d’Aimé Césaire qui est ma référence, car je suis également poète. J’ai pris alors la décision de publier mes écrits, j’ai ressorti tous mes manuscrits dont Bébé Blues, qui s’intitulait initialement « Enquêtes de soie » nous explique-t-elle. Et pour ce qui est du genre pour ce récit, là encore il s’agit d’un choix inhérent à sa propre attente : « l’autobiographie est un travail de mémoire ambitieux, mais qui au final s’avère salvateur, car il permet d’exorciser les démons qui nous hantent ». Bébé Blues attend désormais la rencontre avec les lecteurs. Invitée à dire ce qu’elle attend de ce face-à-face et plus particulièrement sur ce qui, dans son récit, devrait susciter l’attention des jeunes lecteurs, Louise Minster imagine une forme de communion. « J’attends que mes lecteurs se reconnaissent dans les différentes étapes de la vie de l’héroïne et s’identifient à sa vie. Ils pourront ainsi partager ses bonheurs et ses malheurs. L’œuvre traite de l’enfance, mais également de l’adolescence, du rapport difficile avec le monde des adultes. La parentalité, les relations frères sœurs et les relations humaines en général, les jeunes lecteurs pourront donc se reconnaître dans ces thématiques », nous détaille-t-elle. Bébé blues Éditions l’Harmattan |
Translation
I am a French citizen, born November 25, 1975 in Pointe-a-Pitre, Guadeloupe. I write novels from the age of nine, short stories and poems. I took several years to build my literary style and my first novel " Baby Blues " shows the steps to achieve my project. Since 1996 I’m teaching as professor of modern literature in national Education. I did my studies in Martinique, strongly influenced by the authors of the XIX century, but especially by Aimé Césaire. When he died, I realize the emergency to publish my works. I was rewarded for various poetry contests. I got also the first price of the Antilles Guyana University. Passionate by different kinds of art, I paint landscapes with impressionist manner. Find the consistency of all the texts without dissonance, was a long process for me, but how so exciting.
My first novel : " Bébé Blues " ( Baby Blues ) This story is the story of a Caribbean life from childhood to adulthood. It's back emotionally on the times of suffering, doubt and hope that marked the course. The author looks back with feeling on her life in Guadeloupe. This heartfelt writing, authentic and sensitive gives full dimension to a poignant narrative reveals herself through the pages as a way to draw a line on the torments of the past.
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Extract of book
Extrait de Bébé Blues "Le samedi matin était jour de supplice. Il fallait prendre le cahier rouge – j’ai longtemps eu une aversion pour cette couleur – et s’appliquer à faire le moins de fautes d’orthographe possible. La sanction était immédiate : à la fin de la dictée, il fallait mettre les mains sur la table, les doigts bien écartés, le maître passait, comptait vos fautes et frappait vos doigts avec un bâton dur comme le fer. Le nombre de fautes était égal au nombre de coups de bâton, pas un de plus ou de moins. Un jour, 1′une de mes camarades, qui avait fait un nombre incalculable de fautes, s’était enfuie à l’approche de la sentence. Le maître avait passé un moment à lui courir après même tout autour de l’école. Pour ma part, ce jour-là, c’était la première fois qu’un homme me frappait, mais ce fut aussi le seul, car ma mère décida de mettre fin à ce supplice qui était pour elle une mascarade."
"Au collège des sœurs il y avait une bibliothèque pour moi c’était le paradis. J’entrepris de lire tous les livres en commençant par la lettre A. L’habitude m’est d’ailleurs restée de lire coup sur coup plusieurs livres du même auteur. Je dévorais tout ce qui me tombait sous la main quel que soit le nombre de pages. Je restais incrédule lorsque mes amie me disaient qu’elles sautaient des pages ou qu’elles commençaient par lire la fin. Pour moi, il était hors de question d’avoir recours à de telles pratiques. Je lisais tout passant d’un genre à un autre sans préférences particulières à part la bande dessinée que je trouvais fantastique car on pouvait enfin voir les personnages qui parlaient. J’adorais la lecture, j’en étais environ à deux livres par jour. La bibliothécaire trouvait cela impressionnant par rapport à mon âge. Mes livres de chevet étaient alors le Grand Meaulnes et Mon bel Oranger. J’avais vite fait d’abandonner la littérature pour enfant et autre comtesse de Ségur pour la littérature que les autres ne lisaient pas, à douze an je décorais Flaubert, Stendhal, Zola, et Maupassant. J’aimais Hugo. Ces livres ont jalonné toute mon adolescence et décidé des études que j’allais poursuivre. Je voulais tous les lire, cela sonnait comme un impératif. Je sentais qu’il restait beaucoup de choses à apprendre et les livres allaient m’aider à y Parvenir. Je ne voulais pas plus me sentir piégée par mon ignorance. Je ne sais pas si les livres peuvent vraiment remplacer des parents en tout cas, j’étais atteinte d’une boulimie qui ne s’apaisait qu’en lisant."
Extrait du recueil de poésies " L'antre de L'autre " © Louise Minster *Létrange ère Le regard de l'autre Le regard de l’autre est la mer Quand le soleil descend Quand le soleil descend
Peau Noir Le silence Le silence est un dieu pesant © Louise Minster
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Quotations
"Si le Monde caché derrière son masque d’horreurs Demandait à se faire pardonner Si la Vie le lui refusait Que deviendrait-il ?
Contraint d’errer à jamais Tournant sur lui-même, La tête vide, heurtant ses déchets, Portant à l’infini son masque tyrannique." © Louise Minster |
Prize
PRIX LITTÉRAIRES: mai 2014 Une heureuse nouvelle "Bébé Blues " a reçu la médaille d'argent de l'académie internationale de LUTÈCE (Paris)
Livre sélectionné pour le livre du mois de janvier 2014.
19/12/2013 20:28 sur Facebook
Louise Minster Blues
très bonne analyse de l’œuvre sur le site, je l'ai lu avec grand intérêt et je vous en remercie...
C'est avec un réel plaisir que je vous annonce mes derniers prix littéraires, mon premier recueil de poésie intitulé "l'Antre de L'autre" vient de recevoir de la SPAF (société des poètes et artistes de France) le premier prix de LA POESIE FRANCOPHONE 2014 juste après les Etats Unis et avant la France et la Roumanie! C'est avec beaucoup de joie que je porterais les couleurs de la GUADELOUPE les 16, 17, 18 et 19 Octobre 2014 à Metz pour la remise des prix, et pour ne rien vous cacher mon dernier recueil de poésie a reçu le 2ème prix Wilfrid Lucas. Un reportage a été consacré par guadeloupe première le 13 juillet 2014 à voir sur le net site de france TV journal télévisé.
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Vidéos
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Event
Prochain rendez-vous : ce samedi 03 mai de 10h à 13h. FOLA GADET ainsi que moi LOUISE MINSTER avons le plaisir de vous inviter à notre séance de dédicaces à la librairie "POINT LIRE" à DAMENCOURT le moule. Venez nombreux! Café littéraire pour "Bébé blues" le 10 avril 2014 à l'hôtel de ville des Abymes de 19h à 21h30. En interview le 9 novembre 2013 à 10 h heure locale
Sur la radio Cosmic one Lien Accueil www.rcofm.net EN INTERVIEW LE 15/11/13 à 19h heure locale sur la radio sarphir fm
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