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Contact Info
Jacques Cauda | |
Paris | |
France | |
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Jacques Cauda |
Biography
Jacques Cauda, né à Saint-Mandé en 1955, est réalisateur, écrivain et peintre. En 1998, il interrompt sa carrière de documentariste pour commencer à peindre. Il crée un nouveau courant pictural : le mouvement surfiguratif dont il exposera les grandes lignes dans un manifeste Toute la lumière sur la figure aux Éditions Ex Aequo, 2009. Ses œuvres, exposées et commentées à Londres, Amsterdam, Genève et Paris, rencontrent un public international qui y a tout de suite reconnu cette émotion première que procure le tracé du tout premier trait qui est à la naissance de l'art. Il poursuit également une activité d'écrivain. Dans Vox Imago, roman à plusieurs voix, publié aux Éditions Praelego, il met en oeuvre sa théorie de l'écriture polymorphe. Le style doit être au service du sens, la forme être l'effet du fond. Théorie qu'il « illustre » par ailleurs dans plusieurs de ses nouvelles, au style toujours différent selon le sujet qu'elles traitent.
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Bibliography
· Point de dimanche, nouvelle, Jacques Flament Éditions, 2013. · Tous pour un, roman, éditions Numériklivres, 2013. · Marcher dans la peinture, poèmes in Paysages Écrits, 2013. · Je est un peintre, poèmes, Jacques Flament éditions 2012. · Le Bonheur du Mal, poèmes, Éditions Kirographaires, Marseille 2012. · Triniter, roman livré en épisodes in L’Angoisse, 2012. · Ce jour-là, nouvelle, Éditions Sky Prods, Paris 2012. · Boléro, nouvelle, Éditions de l’Abat-Jour, 2012. · Tête de gondole, Le mot, pastiches.net, 2012. · Aphorismes in Népenthès, 2012 · L’amour ? in Traction Brabant, 2012 · La peinture, in Traction Brabant 2013. · Lou, nouvelle, Premier Prix de la ville du Pecq, 2011. · Vox Imago, roman, Praelego, Paris 2010. · Toute la lumière sur la figure, essai, Ex æquo, Châlons-en-Champagne, 2009. · Nouvelles, in L’Angoisse, Décapage, La Nef des Fous, La Vénus Littéraire, L’Être, Syncope (illustration), Syndrom, Le Partage des mots, États Civils, L’Ampoule, Squeeze, 2008/2009/ 2010/ 2011/2012/2013. · Rien peut être, roman, Mst, Paris 2008. · Écrits Picards, in Ch’Lanchron n°107, 109, 110, Abbeville, 2007/2008. · JJJ&C, roman, Mst, Paris 2007. · Au centre du milieu d’auTour, roman, Mst, Paris 2006. · Vers un effort visible, poèmes, L’Échappée, Paris 2002. · Poésiades, poèmes, mention spéciale du jury I.A.P., Paris, 1984. À paraître · Comilédie, roman · Le corps est l’enfant des mots, nouvelle, Autobus64Nord, Montréal 2013..
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Literary critic
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Translation
Jacques Cauda, was born in Saint-Mande in 1955, He is a director, writer and painter. In 1998, he interrupted his career as a documentary to start painting. He creates a new pictorial style: the “sur-figuratif ” movement of which he will outline in a manifest. His works, exhibited and discussed in London, Amsterdam, Geneva and Paris, meet an international audience that is immediately recognized that the first emotion that comes from the line of the first line which is the birth of art.
He is also pursuing a business writer.
He implements his theory of polymorphism writing in “Vox Imago” novel with many voices, published by Editions Praelego. The style should be at the service of meaning, as being the effect of background. Theory that "shows" also in many of his short novel, always different style according to the subject they deal with
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Extract of book
Extrait de "Point de dimanche" ISBN : 978-2-36336-085-4
C’était il y a bien longtemps. Nous étions encore quatre adolescents. Nous, Saucisson, Petit Muscle et moi. Et elle. Sonia. Une Russe d’une beauté foudroyante. Qui nous avait invités chez elle. C’était une fête, au sens Félibien du mot, des feux paraissant en l’air, au-dessus d’une grande table de forme octogonale recouverte du manger, de tubéreuses et d’œillets en plastique. C’était immonde et magnifique, comme dans l’entrée où la mère de Sonia avait disposé sur des étagères en coin des poupées d’Espagne et des peluches assises dans différentes attitudes, certaines tenant un flageolet, d’autres des instruments champêtres inconnus. Le plafond était entouré de bougies en verre, toutes munies d’ampoules et bien espacées de trois pouces l’une de l’autre, diffusant ainsi une pâle lumière jaune d’œuf quand on allumait. Dans le séjour, en angle, une plante tombait d’une colonne en faux albâtre, colonne percée à jour depuis le bas jusqu’en haut, et qui avait sa base et son chapiteau ornés de fleurs d’orangers tournant en forme de vis torsadée comme le fameux baldaquin de l’église du Val-de-Grâce réalisé par Mansart. Au-dessus du buffet, dans une niche, à droite du téléviseur, se tenait un groupe sculpté représentant des chevaux aux pieds desquels des soldats de Russie posaient sur un napperon en laine bleue, jaune et blanche, tricotée au crochet. Au sol, un grand samovar, d’une si grande finesse que l’on distinguait sa cheminée centrale à travers. Nous y fîmes tout de suite du thé additionné de gingembre et de grandes quantités de rhum. Le canapé était recouvert d’un tissu aux motifs géométriques, des triangles isocèles, des triangles rectangles, et d’autres figures qui allaient du point jusqu’au carré en passant par le cercle ou le polygone. Quelques chaises sans rien d’extraordinaire pour qu’il en fut fait mention ici. Des chaises lisses aux pieds cannelés verticalement à intervalles égaux, recouvertes de petits coussins à motifs floraux ou de scènes de chasse. Celui que Sonia chevauchait à notre arrivée représentait un grand cerf couché au seuil d’une maison où quelqu’un accoudé à l’une des fenêtres regardait passer un homme courir entièrement nu ! Enfin, comme c’était Noël, il y avait un grand sapin dressé dans la pièce, les branches poudrées de blanc, au bout desquelles une flopée de petits lampions en forme d’accordéons, que Sonia avait peint en argent et en or, se balançait quand on soufflait dessus. Voici comment nous découvrîmes l’intérieur où vivait notre Sonia, quand nous entrâmes les bras chargés de champagne, nougats, chocolats, pain d’épices, bières de Turgau et vins des Alpes Rhétiques. © Jacques Cauda avril 2013
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Quotations
" Les historiens de l'art pourraient nous expliquer tout ce que cette discipline nous dit de l'économie émergente : de la nouveauté beaucoup, des innovations plus ou moins heureuses, un caractère mondialisé (le retour de l'art chinois), et la volonté de démontrer en quoi l'homme reste supérieur à des machines qui sont en passe de tout envahir, tout en allant au-delà de l'abstraction (le mouvement surfiguratif)..." Nicolas Bouzou, On entend l'arbre tomber mais pas la forêt pousser, Paris, 2013.
"La fleur n’est-elle pas tout à la fois une essence, avec ses senteurs, une surface, comme les fleurs d’eau, et un sexe, féminin bien sûr ? Il y a donc une ambivalence florale première qui n’échappe guère aux jeux de mots d’un Shakespeare : le blowing des fleurs épanouies se joue du blowen des fleurs ouvertes, pour mieux entendre le blowze de la putain. Mais fleur du sexe, du mal, ou du temps, toujours marquée par l’éphémère et le cycle des saisons, elle est aussi une métaphore, voire même une allégorie de la peinture au sens de Vermeer." Christine Buci-Glucksmann
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Prize
-Toile d’or de l’année 2010, Fédération Nationale de la Culture Française
-Lauréat du concours aquarelle Boesner /Canson 2011
-Award d’honneur, Park Art Fair International, Genève, 2011
-Diplôme d’honneur, Biennale d’art contemporain, Chartres, 2012
-Award d’honneur, Park Art Fair International, Genève, 2012 |
Vidéos
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Event
Actualités immédiates read more JACQUES CAUDA est toujours en vie et vous attend dans son atelier ce week-end au 4 rue Pierre Bonnard Paris XX ème . Superbe opportunité de pénétrer dans l'antre du diablotin et dialoguer avec l'inventeur de la surfiguration.
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