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Elie Naleska | |
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Elie Naleska |
Biography
À l’instar d'un coquillage érodé par le temps et les intempéries, Élie s'est échouée sur la plage des écrivains de la toile. Amoureuse des mots en quête de sens, elle nourrissait depuis plusieurs années l'ambition de satisfaire quelques lecteurs passionnés. Ce rêve à demi-partagé s’est réalisé en avril 2013, lors de la publication de ses quatre premières nouvelles et de son premier roman, « Paradox ». Fruit d’un travail passionnant et acharné, ce récit psychologique raconte l’histoire d’un complot machiavélique centré sur les sept péchés capitaux.
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Bibliography
Avarice Gourmandise Luxure Paresse Envie Orgueil Colère
Ils sont sept. Sept péchés, incarnés par des hommes bannis des dieux. Sept pantins, prisonniers de la logique d’un effroyable complot. Parviendront-ils à se repentir, ou tomberont-ils un à un, emportés par leurs vices ?
Pour le découvrir, plongez dans le quotidien de l’avocat Mathias Mohinder. Lui seul pourra vous guider et vous aider à percer l’épais mystère qui enveloppe la ville de Roelansart. Mais prenez garde ! La folie le guette…
« L’homme qui tenait les ficelles de son existence voulait être le producteur d’un scénario périlleux et palpitant, bouclé sur une fin tragique. Dans cette histoire, il n’y aurait ni acteur, ni héros. Seulement des pantins, des marionnettes, des gens trop prévisibles à la merci d’un esprit psychotique. »
Lettre à ma Muse
Le journal de Jane
Déboussolé
Coup de foudre
(Secrets de sages)
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Translation
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Extract of book
Ensevelie sous un tapis de neige, la ville de Roelansart étalait ses façades pittoresques sous les yeux des touristes, venus cueillir au sein de ce décor hivernal la chaleur des auberges et des hôtels. Les milliers de flocons s’effondraient silencieusement sur le sol ou sur les divers obstacles qui entravaient leur chute. Du toit gelé à la cheminée fumante, en passant par les flaques verglacées et les branches dénudées des arbres, nombreux étaient les imprévus qui les détournaient de leur trajectoire initiale. Perdu au milieu de cette immensité immaculée, Mathias traversait la tempête de neige en protégeant sa mallette sous son manteau noir. Impatient à l’idée de rejoindre le seuil de sa demeure, il fixait de son regard blasé le ciel blanc. Il détestait la France. D’ailleurs, il projetait sérieusement de déplacer son cabinet d’avocats dans une contrée au climat plus accueillant. En s’enfonçant dans la poudreuse, il songea vaguement à l’Espagne, ou encore au Portugal. Finalement, il secoua la tête pour chasser ces idées saugrenues de son esprit. De si beaux rêves lui semblaient inaccessibles en ces temps de crise. Dérapant sur la pierre bleue qui ornait l’entrée de sa maison, Mathias rattrapa son déséquilibre en agrippant de sa main libre la gouttière gelée. En se relevant, il repoussa quelques mèches blondes venues s’immiscer devant ses yeux sombres. Puis il ouvrit délicatement sa mallette et y plongea ses phalanges potelées, avec la ferme intention d’y trouver son trousseau de clés. Quand, enfin, il parvint à desserrer la porte d’entrée, un soupir de soulagement s’exhala entre ses fines lèvres colorées. L’agréable chaleur qui gagna sa peau passa cependant inaperçue à côté de l’odeur de détergent qui lui piquait le nez. Il déposa sa serviette en cuir sous le portemanteau, puis se dévêtit en observant sa silhouette courte et trapue dans le miroir apposé au mur. Ensuite, il rejoignit la cuisine, où flottait un arôme de vanille, nettement plus plaisant que celui des produits ménagers. - Chérie, je suis rentré, chantonna-t-il en jetant un œil aux deux raviers qui reposaient sur le plan de travail. Alléché par les deux puddings encore chauds et fumants, il ne put s’empêcher de les humer. - Chérie ? renchérit-il, étonné par le silence qui emplissait la maison. Il se dirigea alors vers le salon, puis se laissa attendrir par la scène qui s’offrait à son regard. Eloïse, apparemment exténuée par les tâches ménagères auxquelles elle s’était adonnée, somnolait dans le canapé. Ses traits détendus évoquaient plénitude, sérénité et douceur. Charmé, il s’avança lentement vers elle. Il semblait fasciné par la lueur que donnait la lumière à son visage paisible. |
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