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Contact Info
Sylvie Arnoux | |
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Le site de Mamy Grand |
Biography
SYLVIE ARNOUX
Passionnée depuis toujours par la généalogie et l’histoire familiale, après des études supérieures de Commerce, j'ai travaillé dans le tourisme et l’édition avant de me consacrer à l’écriture et à mes autres passions. Je travaille actuellement sur un nouveau livre qui a pour cadre la Grande Guerre.
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Bibliography
Antho-Noire pour NUITS BLANCHES ... du fantastique au polar ...en vente ici LA CABANE A MOTS du steampunk à l'humour noir Quinze nouvelles qui vous laisseront toutes un étrange goût de sang dans la bouche !
Nouveau roman mars 2013 Cliquez sur la couverture pour vous le procurez Cette année, Louise, Loïc et Léo participent à une classe verte dont le thème est les volcans d’Ardèche. Ce séjour, qu’ils préparent depuis plusieurs semaines, va se révéler explosif ! Non, pas d’éruption en vue…
Nos trois amis vont se trouver confrontés à de mystérieux bandits. Pour ne pas trahir le secret de Stéphanie, leur animatrice, ils vont mener l’enquête discrètement, sans éveiller les soupçons de leur instituteur. Cela ne va pas être chose facile car leurs journées sont bien remplies, entre les visites et la classe.
Leur amitié et leur débrouillardise seront-elles assez fortes pour les sortir de ce mauvais pas ?
L’heure de la rentrée a sonné et nos trois amis se retrouvent devant les grilles de l’école.
Une nouvelle venue prend place discrètement dans les rangs : Gulmina. Cette petite afghane arrivée depuis peu en France, va doucement se laisser apprivoiser par Louise et ses amis. Au fil des jours, ceux-ci vont découvrir son terrible passé.
La force de l’amitié va une fois encore prouver que rien n’est impossible à notre trio L. Afin d’aider leur nouvelle amie et son pays, ils vont être à l’origine d’un immense élan de solidarité.
Les grandes vacances sont enfin là. Les trois larrons sont invités chez Papy Louis et Mamyvonne, les grands-parents de Léo.
Loïc, qui s'est cassé le bras, regarde ses amis partir sans lui.
Louise et Léo, grâce à une rencontre inattendue, découvrent le monde fascinant des fossiles.
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"Mamy Grand" aux éditions Kirographaires Edkiro.fr octobre 2011.
Résumé :
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Literary critic
Elisabeth Charier Mamy GrandLa couverture représente, je pense, une photo de l’Ardèche. Ciel bleu, montagne à l’horizon, arbres, arbustes et plaine aux herbes grillées par le soleil du Midi. J’en ressens une forte chaleur, moi, native du Nord. Cette photo est prise un matin ou en fin de journée, les ombres sont étirées. Au dos, une tour médiévale, signe des temps passés, perdue sur un vallon vide de toute présence. Ça fait rêver cette solitude Une vieille dame veillée par une femme triste qui, au fil de la nuit, redevient une enfant pour sa Mamy Grand. Peut-être aussi pour chasser le chagrin de voir partir un être cher. Beaucoup d’entre nous ont vécu cette expérience. Intimement ou par procuration. Ce récit rapproche donc les Hommes. Ce livre chante la vie, il nous balade entre lande et montagne, ruisseaux et chemins de traverse. read more...
Marie FOntaine. Non, rien de tout cela mais une histoire toute simple, écrite avec une plume trempée dans l'encre de la pudeur et de l'émotion, qui captive le lecteur dès les premières lignes. Mamy Grand est maman, grand-mère et arrière-grand-mère. Elle vit ses dernières heures, dans une maison de retraite. Au cours d'une ultime nuit passée en sa compagnie, l'auteure entreprend un long et paisible voyage, entre présent et passé, en suivant le fil de ses souvenirs. C'est toute son enfance qui renaît, auréolée de ses senteurs et saveurs si familières... Un temps où l'on prenait le temps. De vivre. De découvrir. De partager. D'aimer.
posté par Lystig ... Le temps d’une nuit, la dernière passée au chevet de sa grand-mère, l’auteur replonge en enfance. Dans un aller-retour permanent entre l’instant présent et le passé, elle revit les nombreux moments de complicité qu’elles ont partagés. Nous les suivons au gré de leurs voyages entre Drôme et Ardèche, de la vallée du Rhône au rude plateau Ardéchois. L’auteur redevient la petite fille à l’imagination débordante et nous offre ses souvenirs comme autant de madeleines de Proust à déguster. Les souvenirs s’égrènent au fil des heures, tissant une bulle affective et protectrice autour de l’adulte qu’elle est devenue et de l’enfant qui sommeille toujours en elle. |
Translation
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Extract of book
Le livre " Grand Mamy " oscille entre deux modes : l'adulte et l'enfant. Extrait 1 - début du premier chapitre - Je savais que je devrais affronter cela un jour. Je savais qu’un matin ou un soir, mon téléphone sonnerait pour me dire de venir, vite. Et pourtant, je ne peux pas dire que je me sente prête. Oh non. Comment peut-on l'être ?
Je réunis quelques affaires et je pars. C'est une veille de week-end, et malgré le peu de circulation au sortir de Lyon, le trajet me semble interminable. Seras-tu encore là quand j'arriverai ? Mes parents m'attendent sur le pas de la porte. « Tes sœurs sont sur la route, elles ne vont pas tarder. » En effet, les voilà qui arrivent. Le temps de poser nos sacs et quelques questions et nous partons à pied, rapidement, silencieusement. À la maison de retraite, nous rejoignons directement ta chambre. Je ne suis pas rassurée. Une infirmière nous ouvre la porte. Devant ta silhouette alitée, j'ai un mouvement de recul. Une respiration rauque sort de ta bouche ouverte. Un tuyau envoie vers ton visage un brouillard de fines gouttelettes. L'infirmière nous explique que c'est pour éviter que ta bouche ne se dessèche et faciliter ta respiration ; elle ajoute que tu ne souffres pas.
J'ai un peu peur. Je ne suis pas habituée. Pour Papy, j'étais encore jeune, et j'avais été tenue à l'écart. Je n'avais pas eu le droit de l'approcher. Sa porte était restée fermée. À cette époque, les parents pensaient que les enfants n'avaient pas leur place dans ces moments-là. Les temps ont changé, et c'est bien. Car je me sens si gauche aujourd'hui.....
Extrait 2 : Un matin, nous partons toutes les deux à Orange chez mon parrain. Je dois avoir sept ou huit ans, pas plus. Maman nous accompagne à la gare et nous quitte en nous disant à demain. Ils doivent nous rejoindre en voiture avec le reste de la famille. Toi, tu peux prendre le train quand tu veux ; Papy était cheminot et tu es une carte pour voyager gratuitement. À la maison, on a encore sa casquette. Mon frère aime bien la mettre et jouer au chef de gare. Notre gare justement, elle n'est pas très grande. Au-dessus de la porte qui mène aux quais, un panneau est accroché : « interdiction de franchir la porte sans autorisation expresse du chef de gare ». À droite trône un objet magique qui attire mon regard : le distributeur de friandises. Ce meuble à roulettes tout en métal fait briller mes yeux. À travers la vitre, j'aperçois des boîtes ovales qui excitent ma convoitise. Tu réponds à ma demande silencieuse en déposant une pièce dans ma main. Je la glisse aussitôt dans la fente prévue à cet effet. Je choisis de manœuvrer le tiroir qui se trouve sous la colonne des petites boîtes. Il résiste et tu m'aides en le tirant d'un coup sec. Le « clac » résonne dans la salle des pas perdus. Le tiroir s’ouvre enfin et je me saisis de la boite d'anis de l'abbaye de Flavigny. C'est une belle boîte en métal, avec, sur le couvercle, de jolies dames endimanchées comme au temps jadis. Je suis tiraillée entre l'envie de l'ouvrir tout de suite et celle de la garder intacte le plus longtemps possible. C'est un dilemme que tu règles rapidement en me demandant d'attendre que nous soyons installées, pour ne pas risquer de répandre son contenu sur le chemin. Une grande sonnerie retentit et me fait sursauter. Elle annonce l'arrivée imminente de notre train. Un homme en tenue bleue, la casquette de chef de gare sur la tête, nous ouvre la porte. Il tient dans la main une sorte de panonceau rouge qui lui sert à communiquer avec le conducteur du train. Un sifflet pendouille au coin de ses lèvres, comme un vieux mégot. Nous le suivons à l'extérieur et traversons les voies à son invitation. Ici, pas de passage souterrain. Juste un endroit surbaissé avec des traverses de chemin de fer entre les rails pour permettre le passage des piétons. Je sautille d’une traverse à l’autre, en évitant de toucher le métal. Je ne traîne pas car, même si nous sommes accompagnées, j'ai tout de même un peu peur de voir surgir un train.....
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Quotations
Je me demande à quel moment de la vie on devient spectateur et plus acteur. À quel moment les mots « projet », « plus tard » disparaissent du vocabulaire pour être remplacé par « avant », « quand j'étais jeune » ? Quand descend-on du train de la vie pour s'asseoir sur le quai et regarder le temps défiler, les yeux sur les aiguilles de la pendule, en attente d'une visite, en attente du départ... |
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Sylvie Arnoux 2012
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