Extrait de " De quoi as- tu peur ? "
Parfois la douleur de la vie est si dure. Que l’on s’égare dans une attitude de fauxsemblant, est-ce un hasard ? Le scrupule hante nos pensées et l'on voit déambuler une silhouette, qui court sans même se retourner. J’ai du mal à croire en ce brouillard si épais… Flattée par ses paroles, j’ai absorbé tout ce que je pouvais en ces jours si sombres, je n'ai pas avoué les propos de ces moeurs si redoutables. Car, en effet, cela ne servait à rien d’expliquer le ressentiment de ce que je refoulais depuis tant d’années. Ah, non ! Comment ai-je pu accepter une telle décision ? La douleur m’a-t-elle tant refrénée que je n’ai pu trouver l’abandon ? Tant de choses se dévoilaient, portées par tous, que le succès semblait se faire oublier en ce jour d’été si triste à mes yeux, fruit d’incertitudes. Je me demandais quand viendrait la prochaine saison ? Quand arriveraient les belles vacances ? Un souhait surgissait dans la journée, mais je priais avec tant de mal. Dans un sursaut, mon angoisse éclatait en sanglots et il s'avérait impossible d’apaiser ce goût amer qui me hantait. J’avais la sensation d’apprendre une énormité qui sortait de ma propre bouche… Attends, attends, attends, ne pars pas. Oh ! Je veux seulement éprouver, le temps d’un doux baiser, la patience de la mauvaise fille. Je sais que mes paroles sont aussi douces que des fleurs, mais souffrir est la pire des épreuves. Alors, autant me cacher sous l’automne. La démence m’impressionne fortement en ce sens. Je m’empêchais d’atteindre le nirvana. Je me souviens de mes années lycée, c'était terrible de n'avoir aucune confiance en soi, de se comparer à tel ou tel. Nous oublions souvent que nos propres talents sont uniques… Malheureusement, nous perdons un temps considérable. Inutile de vouloir compter à rebours, je me dis qu'avancer sera sensé. De fait, je me souviens de mes débuts dans la vie active, les regards des collègues et leurs chuchotements. À ce moment précis, je me demande comment une telle cruauté peut exister, des paroles aussi dures que des coups… quand je veux avaler ma salive, cela me paraît difficile. La peur étouffe mes pensées. Je prends à bras-le-corps ma destinée, car quand on veut quelque chose on y parvient. Alors je conseille de ne pas vous fier aux dires, de prendre tout ce que vous pouvez. L’apparence que je dégageais me paraissait bien futile. Une petite goutte au creux de mon visage, quel passage à vide. À travers mes propos, j’imaginais une fillette vêtue d'un manteau de neige ; malheureusement, des haillons habillaient la petite fille et ses petits pieds étaient nus ; sa tête d’ange, ses cheveux couleur pain d’épice, ses yeux indéfinissables. Tout le monde se moquait d’elle. Pourquoi la nature te méprisait-elle par ta présence inaperçue ? Ton dos rond grognait comme un ours qui se cache dans sa grotte. Le plus terrible est de subir ce genre d’image. Elle tentait l’impossible pour égaler ses rêves qui se dévoileront un peu sordides en leur genre, sans craindre la déception. Elle se mettait à la hauteur d’un nourrisson pour se permettre de flirter avec les fées. Elle s'ajustait au réel pour ne pas se perdre au milieu de ce décor car, dans son esprit, c’était le chaos. À toute heure, ses émotions changeaient à son insu, ce qui la détruisait à petit feu. Nul ne se sentait concerné par son malheur… Le pouvoir d’une émotion qui se propageait dans tout son corps. Elle cherchait peutêtre, dans ce réconfort, la solution à ses chagrins. Elle se comparait à un légume. Eh oui, elle admet son erreur. Ah ! Qu’elle aimerait être perçue autrement.
Poésie de la Dame du lac.
INEXISTANT ! La fenêtre que l'on ne pouvait fermer malgré toute la volonté laissait à respirer un aire peu propice,teintée de couleur abstraite...... Le tracé ne se définissait pas en lui-même, personne n'a pu décrire cette fenêtre tant elle était secrète. Ses dessins cachaient tout ce que l'on pouvait imaginer; pourtant l'enchantement de ses apparences attiraient tous les regards même les plus discrets.
Au cinéma comme à l'opéra tout se répètait, les volets reprèsentaient le devant de la scène. L'interprète aux paroles muetted a quitté les lieux pour s'abandonner au mieux.....
Apparence... Le savon ça sent bon une mousse douce qui nous trémousse Une eau pour une exellente peau Une crème appréciée. Hélas quand il pleut on se demande si on est vraiment heureux !
|